CORONAVIRUS : Retour aux fondamentaux !
Un titre un peu “bullshit”, mais c’est pour la bonne cause 😉
Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire du journalisme sensationnel, faire un décompte macabre du nombre de morts ou vous démontrer que le COVID-19 a été créé diaboliquement par les Illuminati, les Russes ou la Franc-maçonnerie…
Rassurez-vous : on ne va parler que d’immobilier.
Cette crise va avoir un impact majeur sur nos investissements locatifs.
Les mois qui arrivent vont être décisifs pour les investisseurs en immobilier.
Pour certains : il va être question de survie !
Ceux qui ont des exploitations en location courte durée commencent déjà à souffrir !
Les carnets de réservation sur Booking ou Airbnb fondent comme neige au soleil ;(
Et c’est là que les fondamentaux reprennent toute leur importance !
Ceux qui ont acheté leur appartement au dessus des prix du marché aveuglés par l’exploitation en courte durée qui permettait de « compenser » vont avoir de grosses difficultés s’ils doivent revendre dans l’urgence par manque de trésorerie.
La trésorerie, justement. Dans notre jargon d’investisseur, nous appelons ça l’épargne de précaution.
Investir dans un immeuble de rapport ou même un simple appartement locatif sans avoir une épargne de précaution significative relève de l’inconscience.
Aujourd’hui, avoir immédiatement mobilisable 6 à 12 mois de vos dépenses courantes me semble relever de la gestion de bon père de famille.
Cette épargne de précaution permettrait par exemple à nos “apprentis sorciers” du AirBnb de faire le dos rond et de laisser passer l’orage (médiatique) du Coronavirus.
Car nul ne doute ici que c’est juste une question de quelques mois… le cours normal des choses devrait tôt ou tard reprendre.
On ne va quand même pas rester plusieurs années sans pouvoir aller au stade et voir le Toulouse FC se prendre une raclée.
Franchement : l’idée d’imaginer que je ne pourrai plus voir Matt Pokora en concert m’est insupportable 🙂
Et enfin, l’école à la maison, ce n’est pas le truc de grand monde si j’en crois les réactions suite à l’annonce tonitruante de notre Président Macron hier (on ferme les écoles… mais avec les enfants dedans rassurez-moi ;))
Bref, pour ceux qui font du AirBnb et qui n’ont pas les reins assez solides pour laisser passer l’orage, il y a urgence les gars !
Sans rentrées d’argent, sans nuitées vendues vous risquez d’avoir de grosses difficultés à rembourser vos prêts.
Si c’est votre cas, n’attendez pas pour basculer en location à l’année de manière traditionnelle. Pourquoi c’est urgent ? C’est très simple , vous allez être nombreux à devoir retirer brutalement du marché vos “Airbnb” pour les louer à l’année. Cet afflux massif de nouvelle locations disponibles sur le marché risque de rendre la demande un peu poussive.
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, ceux qui peuvent faire le dos rond et conserver leur exploitation en courte durée vont voir disparaître pas mal de leurs “concurrents”.
Mécaniquement : leur carnet de réservation va se remplir davantage… et il feront par la suite encore plus de cash ! ( SIC )
Pour ceux qui sont dans l’obligation de revendre par manque de trésorerie, encore une fois les fondamentaux montrent leur importance.
Par exemple : avoir mis un apport personnel lors de l’acquisition vous a permis d’obtenir de meilleurs conditions de taux.
Mécaniquement vous avez donc amorti votre prêt bien plus que si vous aviez fait un financement à 110 %.
Le fruit de la revente a donc plus de chance d’être supérieur à votre capital restant dû à la banque. Ouf : vous voilà sauvé de ce merdier !
Par contre : ceux qui ont acheté récemment sans aucun apport et sur des durées très longues risquent d’avoir du mal à revendre sans y laisser des plumes… voire même devront faire un prêt conso en sortant de chez le notaire pour combler leurs dettes !
En 2020, plus que jamais, mettez donc de l’apport personnel dans vos opérations !
Je suis persuadé que la plupart d’entre-vous vont savoir gérer cette crise conjoncturelle.
J’espère sincèrement que personne ne va se retrouver en grosse galère.
Nous avons vu qu’il existait des solutions.
Revendre et encaisser une plus-value par exemple ou au moins un peu de trésorerie si vous avez assez amorti, changer de mode d’exploitation…
Certains contrats de prêts permettent un report temporaire de vos mensualités assez facilement : ça peut être une solution pour passer la crise.
Pour ceux qui sont en grosse difficulté, une piste non négligeable peut-être aussi de faire racheter vos prêts en allongeant leur durée (donc de faire baisser votre mensualité de remboursement). Cela peut vous permettre de faire face à la baisse temporaire de vos revenus locatifs.
Une boite bordelaise que je connais bien et avec qui votre blog favoris à une convention de partenariat a un plateau de 25 salariés prêts à étudier avec vous des solutions concrètes de rachats de prêts. Je ne peux que vous encourager de les contacter via ce formulaire.
Une belle occasion de remettre à plat vos prêts immobiliers pour améliorer votre dossier et repartir de plus belle une fois l’orage Coronavirus passé !
On reste motivés et… lavez vous bien les mains !
Bonjour,
Je découvre ton blog et te remercie pour tes retours d’expérience forts utiles.
Un point que je ne comprends pas dans cet article, c’est l’intérêt d’un apport au lieu d’emprunter à 110%. Pour moi ça ne change rien en impact cash.
Exemple : achat d’un bien 100 k€, frais d’acquisition 7 k€, revente au prix d’achat après avoir amorti 15 k€ sur le crédit. Pendant la période de location, autofinancement du bien (charges et crédit)
Cas numéro 1 : emprunt à 110% donc emprunt de 107 k€. Capital restant du au moment de la vente : 107-15 = 92 k€. Gain en terme de trésorerie : 100-92 = 8 k€
Cas numéro 2 : apport de 7 k€, emprunt de 100 k€. Capital restant du au moment de la vente : 100-15=85 k€. Gain en terme de trésorerie : 100-85-7 de départ = 8 k€.
A quoi sert l’apport de départ?
Bonne journée